Anthropomorphisme et empathie dans le cycle naturaliste de Jules Michelet
Résumé
Dès la publication de ses oeuvres d'histoire naturelle (L'Oiseau, L'Insecte et La Mer), on a voulu voir en Michelet un poète, un affabulateur qui donnant autant de créance aux légendes populaires qu'aux écrits scientifiques des naturalistes de son temps et du XVIII e siècle. Contre cette lecture, qui fut celle de contemporains de Michelet et reste sans doute le premier mouvement du lecteur d'aujourd'hui, cet article tente de prendre au sérieux ces ouvrages dans leur projet épistémologique et esthétique, s'attachant à ce qui précisément déroute les lecteur de Michelet : la représentation anthropomorphe des animaux et de la nature. En déliant l'anthropomorphisme de l'accusation d'anthropocentrisme, cet article met au jour ses soubassements philosophiques, ses enjeux épistémologiques et ses effets esthétiques, tout en le replaçant dans le plus vaste contexte anthropologique de la sensibilité romantique.
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