. Néanmoins, Le badaud a lui aussi conscience qu'il existe des contemplations manquées. D'autres tableaux plus discrets mériteraient l'attention des gens : « La Joconde, on s'en fiche un peu ». Le décor muséal fige la célébrité, le tapage médiatique poursuit son oeuvre. Elle imagine alors d'autres personnages que ceux de la scène publique. L'hôtel particulier du Musée des Tissus se prête bien à l'exercice. À l'inverse, le palais du Louvre arbore des muséographies pensées pour renouveler les charmes de ces espaces moins intimistes. L'expérience de ce second lieu consent de déceler des écueils dus au patrimoine immobilier des salles d'exposition parfois résolument trop sombres, sait se délecter des oeuvres familières du Louvre : « je me vantais des fois d'être dans la salle de La Joconde toute seule

, En troisième année de licence, elle assume une vacation auprès de la Mission handicap de l'Université de Lyon 3 en plus de ses heures effectuées au Musée des Tissus. Elle est surveillante au Cours Diderot, une école privée spécialisée dans la préparation des concours en ostéopathie, orthoptie, etc. Elle fréquente les musées, mais envisage peu d'activités en dehors du rythme effréné que lui imposent ses études et quelques délassements intelligents en tourisme culturel. Son travail en est la condition sine qua none

, Patiente et déterminée, elle s'abandonne à la musique de ses envies modestes. Charlène Martin le sait, tout vient à point pour qui sait attendre