. Qu'en-journée, Léa Lemarié n'est plus amenée à travailler dans la salle de la Joconde comme autrefois lorsqu'elle était saisonnière. Les premiers samedis furent plus difficiles au début : « en tant que vacataire nocturne, je n'étais plus habituée au format de journée. Quand je rentrais chez moi, j'étais lessivée

«. Qu, est-ce que tu fais à part rester assise sur ta chaise ?

, Il peut être surprenant : « Mais, qu'est-ce que tu fais en fait en tant que gardien de salle ? » ou édifiant : « Il y a beaucoup de visiteurs étrangers, surtout beaucoup d'Asiatiques, qui veulent me prendre en photo, je ne sais pas trop pourquoi finalement, mais j'imagine l'uniforme, le badge. » L'élégance de l'uniforme est occasionnellement soulignée par le public. Néanmoins, Léa Lemarié éprouve beaucoup de satisfaction lorsqu'elle porte elle-même un regard distancé sur son activité professionnelle dans un lieu qui ne peut laisser indifférent. Passionnée d'art, elle se sent privilégiée et est encore impressionnée par les collections du Musée du Louvre : « on s'arrête et on se dit quand même, cet objet a plusieurs milliers d'années et moi je suis là pour le garder, m'assurer que tout va bien, qu'il sera toujours là. » De milliers de gens se déplacent, La valorisation du statut d'agent d'accueil et de surveillance dépend du regard extérieur qu'on lui porte

, Bon nombre d'expositions temporaires sont pour elle à ne pas manquer. Les courants artistiques couverts par la programmation culturelle du Musée d'Orsay font de lui son préféré. L'univers du Musée de la Chasse et de la Nature lui plaît aussi beaucoup. Ses études l'encouragent à multiplier les visites dès que l'occasion se présente. Léa Lemarié a des journées bien remplies et ne peut consacrer de temps supplémentaire à d'autres activités de loisirs. Consciente de son environnement exceptionnel de travail, elle se nourrit avec délectation des plaisirs que ce, Lorsqu'elle souhaite s'évader de son lieu de travail, elle se rend dans d'autres musées