J. Qu, il y aurait quelque chose un peu plus travaillé. (Claire-Marie, une candidate)-Si la présentation ne casse pas trois pattes à un canard, qu'en est-il du goût ? (voix off)-Ben, c'est très bon, tout ça. (Martine, une candidate) Source : Un dîner presque parfait

, >-Moi, j'suis pas fan des desserts en fin de repas, surtout le déjeuner, hein, le midi, mais ça, je le mange. (l'un des experts)-Après une visite de la boutique très encourageante, quelle note pour Annie et Vincent grâce à leur gemmois pour cette première épreuve de la visite ? (voix off)-Une belle spécialité? Moi, je trouve que c'est des beaux représentants de notre métier, et j'ai envie d'être un p'tit peu généreux parce que c'est les gens qui s'investissent vraiment [?] Je vais leur mettre neuf. (l'autre expert) Source : La meilleure boulangerie de France, ) <Après avoir dégusté la création des boulangers, les experts la notent dans le cadre d'un entretien

, Ensuite, la caméra passe à l'équipe de Vincent, son rival, et montre leur création.>-Et ça y est ! (voix off)-Bon je mets du persil pour la déco... (Philippe)-Au fait, Vincent, c'est quoi, le petit nom de vos petites tartelettes ? (voix off)-Tartes aux rillauds exotique. (Vincent) Source : La meilleure boulangerie de France, <Philippe, un des candidats, met en place les derniers détails pour son plat, qui est filmé

, et que l'on rencontre des structures elliptiques (voir (10)), on trouve plusieurs indices 14 qui suggèrent qu'il s'agit plutôt d'un texte qui aura été pensé à l'écrit avant d'être repris à l'oral : la particule de négation ne est généralement réalisée, Même s'il est vrai que les commentaires contiennent des expressions lexicales qui sont d'un registre familier (p.ex. ça ne casse pas trois pattes à un canard dans

, Comme l'inversion est considérée comme étant caractéristique du langage écrit, les résultats ne sont pas surprenants. Dans l'ensemble, on peut donc dire que ces données supportent l'idée générale de l'influence de la conception médiatique (écrit vs. oral, voir, 2011.

, Nos données confortent cette idée dans la mesure où elles démontrent que les totales sont prononcées plus souvent avec des tons finaux hauts que les partielles. En revanche, elles réfutent une association systématique. Ainsi, les questions totales peuvent très bien être réalisées avec des tons finaux bas, surtout quand elles sont déjà marquées par 14, Pour ce qui est de l'intonation, les résultats sont moins évidents, pp.204-206, 1990.

, indications sur la proximité et la distance de l'interaction peuvent être transmises. Le moyen par lequel on transmet un manque d'information est donc choisi conformément à la situation communicative

H. Baayen, Analyzing linguistic data : A Practical Introduction to, Statistics Using R, 2008.

C. Beyssade and J. Marandin, Commitment : une attitude dialogique, Langue Française, vol.162, issue.2, p.89, 2009.
DOI : 10.3917/lf.162.0089

URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00746390

P. Boucher, Wh-questions in French and English, Linguistik, 2010.
DOI : 10.1075/la.165.05bou

, Aktuell/Linguistics Today. Comparative and Contrastive Studies of Information Structure, vol.165, pp.101-138

H. Bußmann, Lexikon der Sprachwissenschaft, 2008.

A. Coveney, Variability in spoken French : a sociolinguistic study of interrogation and negation, 2002.

A. Coveney, L'interrogation directe, Travaux de Linguistique, vol.63, issue.2, pp.112-145, 2011.

E. Delais-roussarie and S. Herment, Intonation et interprétation des questions : un puzzle pluridimensionnel, Interrogatives

E. Delais-roussarie, B. Post, M. Avanzi, C. Buthke, A. Di-cristo et al.,

. Sichel-bazin,

. Refèu-&amp;-yoo and . Hi-yon, Intonational Phonology of French : Developing a ToBI system for French, 2015.

P. Delattre, Les Dix Intonations de base du français, The French Review, vol.40, issue.1, pp.1-14, 1966.

V. Déprez, K. Syrett, and S. Kawahara, The interaction of syntax, prosody, and discourse in licensing French wh-in-situ questions, Lingua, issue.124, pp.4-19, 2013.

J. Dewaele, Structures interrogatives dans le discours Français oral d'apprenants et de locuteurs natifs, Actes du XXIIe Congrès internationale de linguistique et de philologie romanes, pp.69-76, 1998.

R. Druetta, Qu'est-ce tu fais? : État d'avancement de la grammaticalisation de 'est-ce que, 2002.

P. Partie, Linguae & Revista di lingue e culture moderne, vol.1, issue.2, pp.67-88

R. Druetta, Qu'est-ce tu fais? : État d'avancement de la grammaticalisation de 'est-ce que, 2003.

D. Partie, Linguae & Revista di lingue e culture moderne, vol.2, pp.21-35

R. Druetta, La question en français parlé : Étude distributionnelle, 2009.

V. Escandell-vidal, Los enunciados interrogativos : Aspectos semánticos y pragmáticos, 1999.

, Colección Nebrija y Bello. Gramática descriptiva de la lengua española, Madrid : Espasa-Calpe, pp.3929-3991

, Real Academia española

J. Feuillet, Typologie de l'interrogation globale, Travaux linguistiques du CERLICO: 7/8. Interrogation: Des marques aux actes, pp.7-33, 1994.

F. Gadet, Le français ordinaire, 1989.

. Paris, Interrogation et Intonation : En français standard et en français canadien, 1973.

A. Gurvey, Comment traiter la variation dans la communication par SMS ? : Le cas de l'interrogation totale, Actes des JéTou 2013: Colloque international doctorants et jeunes chercheurs en Sciences du Langage, pp.76-87, 2013.

H. Hi?, Difficult Questions, Synthese language library, vol.1, pp.211-226, 1978.

C. Kerbrat-orecchioni, Introduction, Linguistique et sémiologie, 1991.
URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00658833

, Lyon : Presses universitaires de Lyon, pp.5-37

F. Kiefer, Linguistic calculation: v. 1. Questions and answers, pp.1-8, 1983.

P. Koch and W. Oesterreicher, Gesprochene Sprache in der Romania, Romanistische Arbeitshefte, vol.31, 2011.

M. Krifka, Semantics : an international handbook of natural language meaning: v. 2. Semantics: An international handbook of natural language meaning, vol.2, pp.1742-1758, 2011.

L. Lattanzio, Institut national de l'audiovisuel, Dossiers de l'audiovisuel, vol.55, 1994.

M. Mosegaard-hansen, Syntax in interaction : Form and function of yes/no interrogatives in spoken standard French, Studies in Language, vol.25, issue.3, pp.463-520, 2001.

B. Müller, Französisch: Gesprochene Sprache und geschriebene Sprache, G. Holtus, M, 1990.

, Lexikon der romanistischen Linguistik (LRL): Le français, pp.195-211

L. L. Myers, WH-Interrogatives in Spoken French : A Corpus-Based Analysis of their Form and Function (Dissertation). The University of Texas, 2007.

J. Pohl, Observations sur les formes d'interrogation dans la langue parlée et dans la langue écrite non littéraire, Linguistique et philologie romanes: X° Congrès international de linguistique et philologie romanes organisé sous les auspices de la, 1965.

;. R. R-core-team and . Vienna, Austria : R Foundation for Statistical Computing, 2016.

J. Reinhardt, Regularity and Variation in French Interrogatives : An analysis of the morphosyntax and intonation of question forms in reality TV shows, audio books, and teaching materials (Thèse de doctorat)

P. Robert, Le Nouveau Petit Robert : Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française, 2009.

W. Zwanenburg, Recherches sur la prosodie de la phrase française, 1965.