"L'image de l'Autre dans Bruegel, le moulin et la croix » de Lech Majewski (2011)"
Résumé
Il s'est agi d’analyser deux visions qui s’emboîtent ou se superposent : Bruegel et Majewski et entre eux, un interprète, l’historien d’art Michael Francis Gibson, auteur d’une analyse très fine du tableau parue en 1996 sous le titre « Le portement de croix » de Pierre Bruegel l’Aîné. Histoire d’un tableau , ouvrage dont Majewski s’est beaucoup inspiré.
Notre objet d’étude est le film, son interprétation du Portement de croix de Bruegel et sa mise en scène.
Ces deux œuvres ont été envisagées à la lumière de leurs contextes historiques différents, distants de plus de quatre siècles, ainsi que de leurs visées respectives que nous avons élucidées.
Notre sujet est la vision de l’Autre dans le film du réalisateur Polonais. Il nous appartient d’emblée de préciser que nous envisageons l’Autre et les Autres, dans leurs modalités singulières et plurielles : dès lors que le film porte sur un tableau qui ne représente pas moins de cinq cents figures, il s'agissait d’étudier les rapports des protagonistes que le peintre et le réalisateur ont mis en scène, l’un sur la toile et l’Autre sur la pellicule, chacun à sa manière et d’une façon très différente.