Le crime et le macabre sur scène dans La infanta Oriana (1852), comédie de magie de Manuel Fernández González
Résumé
Estudiar la figuración del crimen en la comedia de magia española del siglo XIX conlleva sorpresas. Cuando se podía imaginar que en semejantes obras el crimen no puede sino ser sobrenatural, descubrimos en realidad que la representación del asesinato en el teatro mágico decimonónico está desprovista de efectos maravillosos. En cambio, lo que sí es característico de la comedia de magia es que el crimen no supone una muerte irreversible y definitiva. La resurrección refleja las grandes libertades dramatúrgicas de este género popular. Libertades dramatúrgicas, pero no ideológicas, puesto que el análisis de la figuración del crimen demuestra el maniqueísmo estructurador de las obras de magia en que el criminal siempre acaba siendo castigado por el Bien triunfador.
L’étude de la figuration du crime dans la « comédie de magie » espagnole de la fin du XIXe siècle réserve des surprises. Alors qu’on pouvait croire que dans de telles œuvres, le crime ne pouvait être que surnaturel, nous découvrons qu’en réalité la représentation de l’assassinat dans ce théâtre magique est dénuée d’effets merveilleux. En revanche, ce qui caractérise cette « comédie de magie » est que le crime n’envisage pas la mort comme irréversible, définitive. La résurrection montre les grandes libertés dramaturgiques de ce genre populaire. Libertés dramaturgiques, mais pas idéologiques, puisque l’analyse de la figuration du crime démontre un manichéisme qui structure les pièces magiques où le criminel finit toujours par recevoir le châtiment que lui inflige le Bien triomphant.
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