Exil, frontières et nation : José Miguel Carrera au Rio de la Plata - Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3 Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin Année : 2013

Exil, frontières et nation : José Miguel Carrera au Rio de la Plata

Résumé

[début du texte] L’indépendance des États d’Amérique du Sud, concomitant de la désintégration de l’Empire espagnol dans le cadre des guerres napoléoniennes, fut marquée par l’explosion, en leur sein, de forces centrifuges1. Suivant l’exemple ibérique, les villes capitales des anciens vice-royaumes –puis les villes provinciales –réclamèrent en effet leur souveraineté particulière, le pouvoir légitime symbolisé par le Roi d’Espagne étant vacant. Ce mouvement connu sous l’appellation de juntista–des juntes gouvernantes déclarées dans les villes –commença à Buenos Aires dès 1810et, en 1811,au Chili. Dans ce territoire néanmoins, l’expérience ne dura que trois ans. La chute de la junte provoquée par les victoires des armées du vice-roi en 1814 sur les patriotes entraîna alors le départ de milliers de Chiliens qui traversèrent la frontière pour gagner Mendoza. Parmi eux se trouvaient l’ex-président de la junte José Miguel Carrera et sa famille.

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Dates et versions

hal-01540473 , version 1 (16-06-2017)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01540473 , version 1

Citer

Edward Blumenthal. Exil, frontières et nation : José Miguel Carrera au Rio de la Plata. Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, 2013, Les formes de l'exil dans le cadre d'émergence des États-nations, 38 (2), pp.17-31. ⟨hal-01540473⟩
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